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  • septembre 2021

    ve 24

    Vernissage des expositions Philippe Gronon, Annelies Štrba, Dominique Teufen, Mazaccio & Drowilal, Christian Lutz

    • Vernissage
    Informations pratiques

    17:00–21:00
    Musée des Beaux-arts de La Chaux-de-Fonds
    Entrée libre

    Philippe Gronon
    Contacts et enregistrements

    Philippe Gronon photographie des objets frontalement, à l’échelle 1:1, avec un souci de mimétisme exact. Il questionne la fabrication de l’image en prenant pour base la définition première de la photographie : elle reproduit le réel en une image obtenue grâce à un dispositif concentrant la lumière sur une surface photosensible. Sa photographie se veut descriptive, objective, prétend être le relevé direct des choses. Mais l’image extraite, souvent détourée, aplatie, sans profondeur ni point de fuite crée un imperceptible décalage.

    Le travail de Gronon repose sur un protocole rigoureux, aucune de ses séries n’y fait exception. Il s’intéresse aux surfaces d’inscriptions, aux objets techniques et scientifiques, relevant de la conservation du savoir et des valeurs, ou encore – dans sa série Versos – à la face cachée des œuvres d’art. Privilégiant une réflexion sur l’histoire du médium, Gronon enregistre les outils dont l’usage est précisément la production d’image : châssis-presse, cuvette de développement, pierres lithographiques et plateau de scanner. Ces images ont un caractère pictural indéniable. Souvent obtenues sans utiliser d’appareil photo, elles creusent jusqu’au bout la réflexion sur la relation paradoxale de l’image à la reproduction.

    Philippe Gronon est né en 1964 à Rochefort-sur-Mer, il vit et travaille à Paris.

     

    Annelies Štrba
    Aya

    L’œuvre d’Annelies Štrba, c’est avant tout sa vie : sa famille, ses voyages, ses maisons. Épouse, mère, puis grand-mère, elle photographie, d’abord en autodidacte, son univers domestique, les œuvres de son mari bijoutier portées par leurs enfants, les moments d’intimité, de sommeil. La profusion des images qu’elle réalise la fait tendre vers l’archétype. C’est ainsi qu’elle arrive, par l’extension de sa propre production d’images maternelles, à l’exploration de la figure iconographique de la Madone.

    Les photographies argentiques qu’elle capture sont un matériau qu’elle manipule pour exploiter leurs propriétés physiques. Figeant des photogrammes, solarisant les pellicules, les imprimant sur des toiles montées sur châssis, elle explore les manières par lesquelles l’image devient objet à l’âge de sa dématérialisation. Elle confère ainsi à son travail une dimension pictorialiste qui interroge d’une part le statut presque « magique » de l’image captée par la lumière, et pointe d’autre part la fascination nostalgique pour des rendus et finitions désuets alors que les avancées technologiques ont rendu facilement accessibles les moyens de production d’images extraordinairement précises. Plutôt que de se positionner à contre-courant des évolutions techniques et esthétiques, Štrba signale ainsi sans ironie les contradictions d’une époque.

    Annelies Štrba est née à Zoug en 1947. Elle vit et travaille à Richterswill et Ascona.

     

    Dominique Teufen
    My Travels through the World
    on my Copy Machine

    Les paysages de Dominique Teufen évoquent une nature sauvage et intouchée. La montagne se dresse sublime sur un ciel brumeux, la mer lèche le sable chaud, l’eau miroite, la nuit tombe sur un désert de sel. Ces images en noir et blanc rappellent celles des alpinistes explorateurs chargés de kilos de matériel gravissant les sommets pour immortaliser failles et escarpements. Elles suggèrent les vues grandioses sur papier glacé du National Geographic usées d’avoir été trop regardées. Elles font ressurgir les millions de clichés pris par des excursionnistes qui saisissent sans âme les mêmes paysages aux quatre coins du monde.

    Ce moment prodigieux dure une fraction de seconde, quelques instants peut-être, puis l’œil s’aperçoit qu’il s’est fait berner. Il déchante. Ici point de sueur ni de crème solaire : l’artiste interroge à la fois le conditionnement du spectateur ou de la spectatrice et la limite entre représentation et illusion. Pour réaliser ces leurres, elle fait usage d’une photocopieuse sur laquelle sont savamment disposés papiers, plastiques et objets. Teufen, dont le parcours avait commencé par l’étude de la sculpture, renverse par ses expérimentations matérielles les qualités intrinsèques de la photographie. Elle livre l’album photo d’un voyage fictif fabriqué à l’atelier. Une ode à la vie intérieure et à l’imaginaire qui s’appréhende tout autrement quand on n’a que quatre murs pour seul horizon.

    Dominique Teufen est née en 1975 à Davos, elle vit et travaille entre Zurich et Amsterdam.

     

    Mazaccio & Drowilal
    Iconology

    Le rapport à l’image de Mazaccio & Drowilal est influencé par les cultures numériques et Internet. Avec une attention portée au male gaze, à l’érotisme, au L.O.L, aux icônes, à la vision et au double, ils mènent un travail basé sur des clichés, réalisés par d’autres, qui questionne la notion d’auteur, mais aussi l’impact émotionnel et intellectuel des images médiatiques et la manière dont leur matérialité façonne leur lecture. Ils jouent sur le décalage qui se dégage du rapprochement de deux images et mêlent procédés de photographie traditionnelle et numérique, qui sont ensuite malmenés à l’aide d’agrafes, punaises, ruban adhésif, cellophane et peinture aérosol.

    Elise Mazac et Robert Drowilal sont nés en 1988 et 1986. Ils vivent et travaillent à Villefranche-de-Rouergue et travaillent sous le nom collectif Mazaccio & Drowilal depuis 2009. Ils sont invités par la Nuit de la Photo.

    Christian Lutz
    Tropical Gift

    Le travail de Christian Lutz se base sur une observation quasi sociologique de groupes humains : politiciens épinglés dans l’artifice de l’exercice protocolaire ou élites économiques investissant dans les pays en voie de développement. Il dénonce ici les grandes compagnies pétrolières implantées au Nigeria et leurs interlocuteurs locaux. Les négociations sont rudes ou inégales, chacun ne cherchant que son propre profit au mépris des conséquences écologiques et des dégâts sur les populations. Si les qualités formelles de ses images séduisent de prime abord, elles n’en distillent pas moins un regard critique qui déconstruit les grands organes de pouvoir et leurs rouages.

    Christian Lutz est né en 1973, il vit à travaille à Genève. Il est invité par la Nuit de la Photo au titre de premier Lauréat.

    Commissariat

    David Lemaire, Marie Gaitzsch

    partenariat

    La Nuit de la Photo de La Chaux-de-Fonds

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